Jung et l’œuvre du féminin dans la psyché

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Description

Jung et l’œuvre du féminin dans la psyché : Colloque de la Société Psychologie Analytique le 19 novembre 2022 à Paris

« L’esprit féminin est une terre qui attend la semence. C’est le sens du transfert. C’est toujours le plus inconscient qui reçoit du plus conscient la fécondation spirituelle. »

C.G. Jung, Correspondance 1906-1940

Nous vous invitons au cours de cette journée à ressentir et à penser le féminin à l’œuvre en soi et dans la relation à autrui.

Pourquoi parler de l’œuvre du féminin dans la psyché ? Y aurait-il un travail spécifique du féminin, du masculin au sein des psychés et serait-il de même nature chez les femmes et chez les hommes ? Comment entendre, accueillir, nommer, se laisser transformer par la rencontre du masculin et du féminin en soi, et quelles parts la dimension du féminin éclaire-t-elle dans la relation à l’autre ?

Ces questions nous amènent à retrouver les racines de la pensée de Jung sur la dynamique de jeu individuel autant que collectif.

PROGRAMME

Nathalie Dominguez, Présidente de la SFPA : Ouverture du Colloque

  • Elisabeth SCHNETZLER : Médecin, psychanalyste, membre de l’AIPA et de la SFPA

« De la Fleur d’Or au Lever de l’Aurore »

Jung a lu très tôt les mystiques chrétiens, les textes traditionnels orientaux dans lesquels il a retrouvé des échos de sa propre expérience intérieure et des parallèles avec ce passage du moi au Soi lors du processus d’individuation. Dans le Commentaire sur le Mystère de la Fleur d’Or, Jung reconnaît l’importance majeure du non-agir, le « wuwei » chinois, le laisser advenir, l’action non-agissante, l’abandon de maître Eckhart…..

  • Christine FOUCHARD : Psychanalyste, membre de l’AIPA et de la SFPA

« De quelques embûches à la rencontre avec le féminin »

A l’aube de la vie psychique, émerge peu à peu de l’indifférencié primaire un vis-à-vis, un autre. Dans ce brouillard du demi-inconscient apparaît doucement quelque chose, quelqu’un, que le bébé va explorer, renifler, sentir activement. Cet autre, qui se laisse faire, est déjà modelé par ses expériences antérieures, inconscientes mais inscrites dans sa sensorialité. Personne n’arrive « tabula rasa » vers cette rencontre.

  • Mariette MIGNET : Titulaire d’un doctorat en psychologie clinique, psychanalyste et membre honoraire de la SFPA.

« Le défi du féminin, avec Diotime malgré Socrate »

Nous relirons ce formidable dialogue mis en scène par Platon entre le grand homme Socrate et une femme, une guérisseuse, Diotime. L’amour est-il l’amour du Beau ? Diotime contredit le philosophe en introduisant le féminin. Qu’est donc ce féminin ?

  • Sylvie ROUQUETTE : Psychanalyste, membre honoraire de la SFPA

« Du féminin à la créativité »

La vie psychique des hommes et des femmes nécessite l’accès à la dimension du féminin pour la mise en œuvre et en acte de la créativité. Sans l’accès à cette forme d’énergie psychique sous-tendue par Eros agissant en soi-même et envers autrui, la créativité ne saurait se déployer. Nous verrons quelles formes cela peut prendre grâce aux chemins ouverts par Jung et par des auteurs jungiens contemporains.

  • Victor PALOMO : Psychiatre, psychanalyste, membre de l’AIPA et de la Société Brésilienne de Psychologie Analytique (SBrPA).

« Images de l’anima dans l’œuvre de Fernando Pessoa  »

Toute analyse de l’œuvre de Pessoa, en particulier de son côté poétique, est imprégnée des thèmes de la mélancolie, de la saudade, de l’étranger et de la multiplicité. Comment les images de l’anima présentes dans cette poétique rapprochent-elles les opposés entre subjectivité et modernité ?

  • Table ronde et échanges  avec le public
  • Conclusions

Colloque enregistré par CONGRES MINUTE