L’étoffe d’un corps

25.00 60.00 

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Description

l’étoffe d’un corps : Colloque de l’ Ecole de psychanalyse Sigmund Freud « l’étoffe d’un corps » les 18 et 19 mars 2017

L’étoffe d’un corps.« Le corps, ça devrait vous épater plus ! », disait Lacan. En effet que savons-nous de cette énigme vivante et parlante que nous nommons « corps » -qui n’est pas un concept ? Si le corps pulsionnel enveloppe l’objet a et constitue « les tablettes » sur lesquelles écrit l’Autre, comment vient à se placer l’image de soi dans son rapport à l’étoffe du corps ? De naissance prématuré, modifié par le temps, le corps retourne, suivant le trajet de la pulsion, à l’inanimé et redevient le signifiant que l’Autre y aura écrit et qui s’y était « einverleibt » incorporé. Dans cette dépendance de l’Autre, le sujet entretient avec son corps des rapports conflictuels, parfois si difficiles qu’il n’y a même plus accès ou que ses
perceptions sont livrées au chaos. La conversion hystérique a appris à Freud que ce qu’on nomme « corps » n’obéit pas nécessairement aux lois du vivant (anatomie, neurologie, etc.). Freud élabore cet écart entre corps et vivant avec l’érotisation qui transforme l’organisme vivant de l’infans en corps pulsionnel, lieu des affects et du plaisir, lieu aussi de conflit, de jouissance et de symptôme. « Pour jouir, il faut un corps », énonce Lacan. Il se déplace dans son élaboration du corps-image au corps-surface, puis au corps-torique et enfin au corps noué par les trois dimensions, Réel, Symbolique et Imaginaire. Comment notre pratique éclaire-t-elle ces conceptions du corps, dans une époque marquée par le discours d’une science toujours plus appliquée ? Comment le signifiant opère-t-il sur le corps, réel ? Comment pouvons-nous entendre les différentes manières de faire la promotion du corps dans la culture actuelle, qu’il s’agisse de ce « souci » du
corps qui pousse à pratiquer chant, danse, yoga, ou à l’inscription de tatouages ou encore à certaines pratiques sexuelles extrêmes, etc. ? Que nous enseignent les artistes d’hier et d’aujourd’hui quant au corps et ses jouissances.

Samedi 18 mars 2017
9 h : Accueil
9 h 15 – 13 h
Charles Nawawi et Françoise Samson : Ouverture
Roland Meyer : Le miroir revisité
Claude Garneau : Une réminiscence ( non enregistré )
Dominique Noël : À bras le corps ( non enregistré )
14 h 30 – 18 h 30
Élisabeth du Boucher-Lasry : Le corps malade du
signifiant : cas cliniques
Sylvain Gross : Un corps, ça se jouit
Annie Tardits : Écrire (avec) le corps malade( non enregistré )
Jean Allouch : De l’excitation( non enregistré )
Dimanche 19 mars 2017
9 h 30 – 13 h
Solal Rabinovitch : Un corps d’étoiles ( non enregistré )
Jean-Guy Godin : L’écriture et le corps
14 h 30 – 18 h 30
Olivier Hache / Isabelle Bignon : Le corps de l’art
sonore. 4’33’’ de John Cage, du silence du dire
aux dires du silence… mais encore ?
Hubert de Novion : Le corps du yoga
Gilbert Hubé : Frankenstein, l’Ève future, puis la
psychanalyse
Nils Gascuel : Un corps de grâce
Eric Castagnetti : Clôture

Colloque enregistré par CONGRES MINUTE