L’insolence du symptôme

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Description

L’insolence du symptôme : colloque de la Revue Cliniques le 20 mars 2020

Le symptôme psychique est décidément insolent : d’aucuns voudraient le faire disparaître au plus vite, et pourtant souvent il résiste, se transforme, provoque. Tandis que du point de vue médical le symptôme n’est qu’un écart pathologique vis-à-vis de la norme, Freud a su reconnaître en lui un compromis résultant d’une conflictualité au sein de la psyché : un compromis entre désir et interdit mais aussi, au-delà du principe de plaisir, un « poste frontière » qui permet de défendre le Moi contre l’angoisse. La conservation des symptômes peut alors à l’extrême relever de la survie psychique. L’analyste se doit donc de distinguer les configurations où peut être dégagé le sens refoulé inhérent au symptôme de celles où il s’agit de contribuer à « créer » un sens à ce qui s’exprime à l’insu total du sujet. Véritable création, le symptôme s’inscrit en tout cas dans une relation intersubjective qui peut interroger les modalités du complexe d’Œdipe comme du lien primaire. Ce n’est donc que dans la relation transférentielle que sa dynamique peut être rejouée et déjouée. Car il ne s’agit pas tant bien sûr de se satisfaire de sa persistance que d’ouvrir vers d’autres modalités possibles d’être au monde, et pour cela la psychanalyse ne saurait faire l’impasse sur les versants érotiques et destructeurs de la pulsionnalité humaine .

Avec la participation: Emmanuelle Chervet, Charlotte Costantino, Jean-Nicolas Despland, Catherine Ducarre, Alain Ehrenberg, Isabelle Gernet, Agnès Lauras-Petit, Marie-Laure Léandri, Isabelle Martin-Kamieniak, Vassilis Kapsambelis, Pablo Votadoro

Et aussi: Alain Braconnier, Anaïs Devaux, Kalyane Fejtö, Elisabeth Ferreira, Christophe Ferveur, Roland Havas, Julie Platiau, Mariane Veilleux

PROGRAMME

Colloque enregistré par Congrès Minute

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